Le site de Montessus est situé au coeur du bien proposé au patrimoine Mondial de l’UNESCO, comme le montre le périmètre ci-dessous.
Source : PETR Charolais-Brionnais :
Le site de Montessus est structuré par des parcelles entourées de haies, formant un paysage de bocage typique du Charolais-Brionnais :
Le site de Montessus est un symbole de « l’écrin de verdure » candidat au patrimoine mondial de l’UNESCO : http://www.charolais-brionnais.fr/candidatunesco.html
Pour écouter un extrait du discours de Monsieur Jean-Marc Nesme, Président du Charolais-Brionnais, Maire de Paray-le-Monial, et porteur de la candidature du Charolais-Brionnais au patrimoine mondial de l’UNESCO lors de la fête du 15 août à Montessus, c’est ici : https://www.youtube.com/watch?v=3esx7Jt_BPY
L’avenir du Charolais-Brionnais réside dans le développement d’un tourisme durable, respectueux de l’environnement, à la découverte de ce patrimoine naturel et culturel exceptionnellement préservé.
Ce paysage de bocage incomparable berceau de la race charolaise, la biodiversité qui y subsiste, de même que la rare densité du patrimoine historique bâti font sa richesse.
Le succès des « sorties nature », des ateliers de découverte de la faune et la flore, en est la preuve : le nouveau tourisme est en quête d’authenticité.
La disparition progressive des espèces et le changement climatique à réveillé chez chacun la conscience de ce patrimoine fragile, de l’importance de le redécouvrir et de le préserver.
L’intérêt pour l’environnement ne cesse de croître, faisant ainsi du tourisme vert un secteur d’avenir.
L’Association des Amis du site de Montessus soutient activement la candidature du bocage Charolais-Brionnais au patrimoine mondial de l’UNESCO,
qui assurera de manière pérenne le rayonnement et l’attractivité du territoire.
Ce classement au patrimoine mondial de l’UNESCO aura également un rôle essentiel pour valoriser la viande charolaise partout dans le monde, soutenant ainsi l’économie du Charolais-Brionnais.
« Le bocage est un élément historique particulièrement structurant des paysages de Bourgogne-Franche-Comté.
Composé à la fois de haies, talus, fossés, parcelles agricoles, bétail, cours d’eau et faune sauvage, le bocage est une mosaïque dont les éléments constitutifs interagissent les uns avec les autres.
La prise de conscience de l’intérêt de la préservation du bocage est aujourd’hui collectivement partagée.
Élus, citoyens et agriculteurs savent combien la structure bocagère est essentielle, tant du point de vue culturel qu’écologique et économique.
Depuis les années 1960, l’intensification de l’agriculture, l’étalement urbain et la création d’un réseau dense d’infrastructures de transport ont conduit à une modification profonde de ce paysage caractéristique, entraînant des changements d’ordre esthétique, mais également écologique.
Selon SOLAGRO, le linéaire de haies en France est ainsi passé de 1 244 110 km à 707 605 km entre 1975 et 1987, soit une perte annuelle d’environ 45 000 km de haie. Ce phénomène n’a pas épargné la Bourgogne-Franche-Comté. Le linéaire de haies champêtres en Bourgogne a diminué de 42 % sur la période 1940-2013. »
Source : http://www.alterrebourgognefranchecomte.org/r/32/reseau-bocag-haies/
Dans ce contexte de réchauffement climatique, la conservation des haies bocagères est essentielle : elles absorbent du carbone et participent activement à la lutte contre le changement climatique. 1km de haie stocke 550 à 900 T équivalent Carbone sur 100 ans.
Les haies purifient les eaux de ruissellement et servent de refuge à une grande diversité d’animaux : insectes, papillons, petits mammifères, oiseaux…
Eléments clés des écosystèmes, avec les petits bosquets, les arbres isolés, les murets de pierre sèches et les prairies, les haies constituent un habitat de reproduction indispensable à la conservation des espèces.
En plus de jouer leur rôle de régulation hydrique et de représenter un abri irremplaçable de biodiversité, la haies bocagères constituent une identité régionale très forte, en tant que berceau de la race charolaise, mondialement réputée. L’enregistrement en cours du bocage Charolais-Brionnais au patrimoine mondial de l’UNESCO en témoigne : « Terre d’agriculture, le Charolais-Brionnais s’illustre à l’échelle mondiale pour avoir vu naître et se développer l’une des races à viande les plus prisées au monde : la race charolaise. Berceau de la race, le Charolais-Brionnais est encore aujourd’hui une terre d’agriculture, où exploitants et professionnels agricoles bichonnent cette race et prennent soin du paysage. »